Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2008

Censure...

Ne rien demander, rien,

juste exister...

14/12/2008

Sous la nuit

Embruns et vent glacial

jouent à poser du givre

scintillant sous la nuit...

13/12/2008

Dans le dos des miroirs est en vente sur...

Dans le dos des miroirs est en vente sur...

#mce_temp_url#

et #mce_temp_url#,

ainsi que #mce_temp_url#

et sur #mce_temp_url#.

Vous l'avez lu ? Ou lu juste un extrait ? N'hésitez pas pour les commentaires !!!

 

IMG_2921 - copie.JPG

 

12/12/2008

Douceur

De la mousse sous tes pas,

de la douceur dans ton regard,

la lune est pleine.

07/12/2008

Rêve

... Et puis soudain,

ton poids sur moi...

rien d'autre...

03/12/2008

Inconforme !

Inconforme, c'est ce que je suis.

Encore plus atypique et décalée de jour en jour et me complaisant dans une marginalité qui me ramène au plus près de la solitude et de l'étrange. C'est ce que mon miroir me renvoie dans vos yeux, ça doit être vrai here and now, la vérité de l'instant. Non ?

Oui et alors ? Et vous ? Vous êtes bien au chaud dans votre vie ? Bien entourés ? Je ne vous dérange pas au moins  ? Si un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ?

Arrrh pardon je sais je sais on entend plus la télé

c'est comme quand j'écris sur le papier

les mots parfois, souvent dépassent ma pensée

même si c'est du fond du coeur

pour vous c'est de l'ailleurs

mais c'est l'unique endroit où il n'y a

pas de frontières et pas de murs

où les erreurs

ne comptent pas comme péché mortel

c'est comme ça, la vie nous a été jetée

comme j'écris du clavier

ce coup de gueule, coup de blues,

ces satanées idées, sans plus trop y penser.

Je suis un grand château hanté

délabré, un château de cartes

écroulé avec des oubliettes pour oublier.

L'as de coeur, où il est passé ?

 

12/11/2008

Corps à corps

J'ai fait un café

j'en avais pas vraiment envie

j'ai pris un wisky

ça m'a donné goût à la vie

je me suis couchée

et j'ai commencé à rêver

dans mon oreiller

j'ai caché mes sanglots mouillés

je me suis lâchée

et j'ai enroulé dans les draps

ton image dressée

pour mon plaisir et sous mes doigts

j'ai laissé gronder

mon désir étourdi de toi

ça m'a arraché 

des soupirs et des cris de joie

et mon corps privé

de tout état d'âme ou remords

m'a transporté là

où j'imagine que tu dors

je me suis laissée

emporter dans un corps à corps

où j'ai déchaîné 

ma peau nue à frotter si fort

j'ai vogué, déchiré 

la réalité qui s'endort

j'ai rêvé de ton corps si fort

que les marques me brûlent encore...

  

25/10/2008

Petit poème absurde

fragile flash hagard

esclave de ses sentiments étouffants un peu à l'ouest

la colère part en fumée dans un hurlement froid

la bibliothèque lancinante de l'esprit

danse en rond et roule vers la nuit

et c'est quoi ce moulin là qui court devant moi ?

 

20:15 Publié dans Écrire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poèmes, poésie

18/09/2008

Quoi ? Un poème....

Question : Quoi de plus anti commercial qu'écrire des nouvelles de nos jours ?

Réponse : Écrire des poèmes !

Hélas , je ne peux m"empêcher de commettre ce crime de lèse modernité... Alors, en avant première, un extrait de mon prochain recueil de poèmes, oui, vous avez bien lu... un poème. Avant le roman, avant toute chose, parce que c'est vous, parce que c'est moi et bla bla bla, quelques rimes, voilà.

 

 

Ce sera la fin de l'automne

quand j'entendrai tes pas

et tes lèvres brûlantes s'approcher pour tout bas

prononcer et lisser mon nom comme un galet

et tes mains se glisser

sous le lourd pull de laine

pour découvrir ma peau

fiévreuse et rappeler

à ma chair endormie

qu'elle existe et qu'elle vit

lumineuse et sacrée

je l'avais oublié ou presque mais c'est vrai.


Je m'éveille, la chaleur m'envahit,

mes joues sont-elles toutes rouges ?

mes jambes soudain coton voudraient se dérober

et si là dans tes bras tu ne me retenais

mon coeur ivre de joie risquerait de voler,

de s'enfuir à jamais comme un oiseau sauvage

sur cet éclat de rire posé sur ton visage.


Je suis déjà là-haut

l'air vif est parfumé

par les feuilles tombées

et les brumes du soir

couleur d'ambre et de sable

rougis par le couchant.

Je t'attends, je t'attends

là où mes pensées folles prennent feu dans le vent

je t'attends, je t'attends ! Allez qu'est-ce que t'attends ?