13/06/2017
Un jour ou l'autre
La porte est devenue une belle page blanche
Bouche cousue sur les lettres d'avant
Sa poignée tiède encore des mains de mes ancêtres
Est une ancre où mon coeur se suspend.
Les volets sont repeints et comme deux yeux bleus
candides et doux ils regardent passer.
L'espoir est là encore, les larmes ont pu sécher,
la douleur, un peu, s'est patinée de rides
Et les fleurs ressemées caressent les allées au jardin qui revit.
Il fait bon laisser se reposer les rêves et chanter les anciennes chansons
Le ciel nous regarde passer, brille, console
Le vent emporte les tourments
15:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.