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06/04/2013

La poussiere

Et la poussière des années s'éparpille dans la lumière
Il y pleut des larmes séchées par le vent des rêves oubliés
Leur adieu est une caresse et la trace qu'elle laisse semble sale au soleil
Lorsqu'elle est posée, immobile.
Mieux lui sied l'ombre du soir pour tisser son linceul de velours anthracite et de satin d'ébène. Les pas de la Mort sur le pavé glissant.
Mais les aurores y font danser mille feux d'arc en ciel et soudain
C'est une autre journée qui revient, insouciante...

19/04/2011

Ç'est pas moi qui l'ai dit...

C'est Jean Cocteau : "Ce que l’on te reproche, cultive-le, c’est toi."

 

—C'est bien la peine de revenir pour dire ça...

—Ben oui, je crois.

29/09/2009

Emprunté à Charles Dickens

— Nous sommes amis......

— Et nous resterons amis une fois séparés.....

25/12/2008

Noël noël.....

 

Petit Papa Noël,

Tu sais que cette année, j'ai pas été très sage,

mais j'ai tout fait pour rendre les gens heureux autour de moi, 

tout ce qui était en mon pouvoir je crois

et même aussi un peu de ce qui ne l'était pas.


Cette année fut remplie de mes rêves illusoires

si fragiles qu'ils se sont envolés comme des papillons

car comme des papillons ils étaient si légers...

et leur départ m'a seulement laissé le coeur plus grave.


Cette année, j'ai bien cru que tu allais passer pour m'apporter le plus joli cadeau

que j'eusse jamais osé espérer

mais, mais, mais....

mais je n'ai plus six ans depuis tellement d'années

je voudrais l'oublier,

marcher les yeux fermés sur les pierres volantes

de mon jardin secret...


ici je me retire, je m'habille du sang des fleurs, de sons ivoire 

et des parfums brûlés sur ma peau scarifiée d'invisibles caresses imaginées.

La vie doit être rêvée sinon ce n'est même pas la peine...

La vie est une longue histoire qu'on doit se raconter soi-même...

alors je vais continuer, m'inventer des histoires... rêver

les choses vont changer, hein dis,

petit Papa Noël...

17/12/2008

Joyeuses fêtes

Fêtes

conventions

poussière

froid

politesse

hypocrisie

souhaits

guirlandes

hiver

clinquant

désert

glacé

neige

se retirer

dormir

terrier

hiberner

miel

cheminée

feu

magie

bougies

un verre de vin

un bon bouquin

un rêve encore à caresser.

03/12/2008

Inconforme !

Inconforme, c'est ce que je suis.

Encore plus atypique et décalée de jour en jour et me complaisant dans une marginalité qui me ramène au plus près de la solitude et de l'étrange. C'est ce que mon miroir me renvoie dans vos yeux, ça doit être vrai here and now, la vérité de l'instant. Non ?

Oui et alors ? Et vous ? Vous êtes bien au chaud dans votre vie ? Bien entourés ? Je ne vous dérange pas au moins  ? Si un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ?

Arrrh pardon je sais je sais on entend plus la télé

c'est comme quand j'écris sur le papier

les mots parfois, souvent dépassent ma pensée

même si c'est du fond du coeur

pour vous c'est de l'ailleurs

mais c'est l'unique endroit où il n'y a

pas de frontières et pas de murs

où les erreurs

ne comptent pas comme péché mortel

c'est comme ça, la vie nous a été jetée

comme j'écris du clavier

ce coup de gueule, coup de blues,

ces satanées idées, sans plus trop y penser.

Je suis un grand château hanté

délabré, un château de cartes

écroulé avec des oubliettes pour oublier.

L'as de coeur, où il est passé ?

 

18/09/2008

Quoi ? Un poème....

Question : Quoi de plus anti commercial qu'écrire des nouvelles de nos jours ?

Réponse : Écrire des poèmes !

Hélas , je ne peux m"empêcher de commettre ce crime de lèse modernité... Alors, en avant première, un extrait de mon prochain recueil de poèmes, oui, vous avez bien lu... un poème. Avant le roman, avant toute chose, parce que c'est vous, parce que c'est moi et bla bla bla, quelques rimes, voilà.

 

 

Ce sera la fin de l'automne

quand j'entendrai tes pas

et tes lèvres brûlantes s'approcher pour tout bas

prononcer et lisser mon nom comme un galet

et tes mains se glisser

sous le lourd pull de laine

pour découvrir ma peau

fiévreuse et rappeler

à ma chair endormie

qu'elle existe et qu'elle vit

lumineuse et sacrée

je l'avais oublié ou presque mais c'est vrai.


Je m'éveille, la chaleur m'envahit,

mes joues sont-elles toutes rouges ?

mes jambes soudain coton voudraient se dérober

et si là dans tes bras tu ne me retenais

mon coeur ivre de joie risquerait de voler,

de s'enfuir à jamais comme un oiseau sauvage

sur cet éclat de rire posé sur ton visage.


Je suis déjà là-haut

l'air vif est parfumé

par les feuilles tombées

et les brumes du soir

couleur d'ambre et de sable

rougis par le couchant.

Je t'attends, je t'attends

là où mes pensées folles prennent feu dans le vent

je t'attends, je t'attends ! Allez qu'est-ce que t'attends ?

14/08/2008

Lumière !

d la tête 

b le corps

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drian, j'enlève le O... un hommage à une chanson de mon petit frère intitulée : "Dorian" 

adri andro-gyne

bow comme bowie

dler comme baudelaire

db comme initiales parce que mes initiales je me les garde près du corps

comme garde du corps

car aucun rêve n'est mort dans l'ombre

qui dort




 

10/08/2008

C'est Dimanche !

Dedans autour  pulsion  émeraude geste audacieux théatre précieux chêne frénétique penché dans le froid terre indifférente sursaute et l'or coule. 

 

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