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17/01/2009

Laurent Darrieux-Les sentiments alternatifs

couverture - copie.jpgJe piaffais d'impatience de le faire, c'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai enfin feu vert et carte blanche pour vous annoncer la parution du livre de laurent Darrieux : Les sentiments alternatifs.

Un écrivant, définition : c'est un écrivain vivant et un être humain qui écrit, qui nourrit ses écrits de sa vie et sa vie de ses écrits, en fait sa propre alchimie.

Un écrivant, ce mot n'est pas encore dans le dictionnaire mais c'est imminent, j'ai mes sources, et c'est donc à ce titre que j'ai le privilège de vous faire part de l'arrivée en trombe d'un précurseur véritable ici incontestablement inspiré dans l'art de manier les mots, ce qu'il fait à sa façon directe et efficace, parfois crue, sans superflu mais aussi sensible, sincère, drôle, passionnée, troublante et lyrique tour à tour. 

Un mélange complexe, une alchimie, comme dans la vie... Ce mec est magique...

Sa prose ne se lit pas, elle se dévore, elle vous prend gentiment par la main ou violemment aux tripes, c'est un élan, un souffle, un cri, une claque à la maussaderie ambiante, un éclat de rire, une caresse... 

Dans ses pages, chacun de nous peut se retrouver un peu et peut-être en ressortir plus vivant.

Oulla, je me laisse emporter et je voudrais pas trop flatter l'égo du monsieur qui est déjà suffisamment développé, (c'est là son moindre défaut...) mais lisez et faites-vous vous-même votre opinion.

Laurent Darrieux. Les sentiments alternatifs.

17/12/2008

Joyeuses fêtes

Fêtes

conventions

poussière

froid

politesse

hypocrisie

souhaits

guirlandes

hiver

clinquant

désert

glacé

neige

se retirer

dormir

terrier

hiberner

miel

cheminée

feu

magie

bougies

un verre de vin

un bon bouquin

un rêve encore à caresser.

14/12/2008

Sous la nuit

Embruns et vent glacial

jouent à poser du givre

scintillant sous la nuit...

13/12/2008

Dans le dos des miroirs est en vente sur...

Dans le dos des miroirs est en vente sur...

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et #mce_temp_url#,

ainsi que #mce_temp_url#

et sur #mce_temp_url#.

Vous l'avez lu ? Ou lu juste un extrait ? N'hésitez pas pour les commentaires !!!

 

IMG_2921 - copie.JPG

 

07/12/2008

Rêve

... Et puis soudain,

ton poids sur moi...

rien d'autre...

04/12/2008

Obsessions

 

L'amour... sentiment, émotion, frisson, chaud, glacé, joues en feu, gorge serrée, trembler

sous toutes ses formes des plus aux moins domptées

la beauté... obsédée non par la beauté physique évidente mais par l'autre, l'aura... Je m'accomode facilement de nombre de défauts physiques si l'âme a cette chose indéfinissable qui me mets à sa merci

m'enivrer de l'odeur du corps aimé à m'y rouler

le plaisir

la gentillesse

une attention, un rien

les beaux moments rares à ne pas oublier

la douceur dans un regard

la surprise de voir qu'on pense à vous c'est fou

une rencontre 

dans la démesure

une nuit étrange, suspendue

la fidélité des sentiments

par-delà tous les désaccords

savoir qu'on ne peut pas lire mes pensées

s'accorder le bénéfice du doute

m'asseoir et ignorer l'heure de ma mort

un peu trop sauvage rester

refuser de me laisser dresser

faire péter parfois la musique trop fort à des heures indues, les voisins râlent, détester les voisins

me protéger, j'aime toujours trop fort aussi, je sais, je sais

mais là pas de voisins

me détacher un peu pour respirer, pas me laisser briser

laisser le vent voler, la liberté, rêver

les mots, la musique, la beauté m'emporter

une voix pour assourdir ma peur

endormir ma douleur

telles sont mes obsessions, mes illusions et mes chimères...

 

03/12/2008

Inconforme !

Inconforme, c'est ce que je suis.

Encore plus atypique et décalée de jour en jour et me complaisant dans une marginalité qui me ramène au plus près de la solitude et de l'étrange. C'est ce que mon miroir me renvoie dans vos yeux, ça doit être vrai here and now, la vérité de l'instant. Non ?

Oui et alors ? Et vous ? Vous êtes bien au chaud dans votre vie ? Bien entourés ? Je ne vous dérange pas au moins  ? Si un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ?

Arrrh pardon je sais je sais on entend plus la télé

c'est comme quand j'écris sur le papier

les mots parfois, souvent dépassent ma pensée

même si c'est du fond du coeur

pour vous c'est de l'ailleurs

mais c'est l'unique endroit où il n'y a

pas de frontières et pas de murs

où les erreurs

ne comptent pas comme péché mortel

c'est comme ça, la vie nous a été jetée

comme j'écris du clavier

ce coup de gueule, coup de blues,

ces satanées idées, sans plus trop y penser.

Je suis un grand château hanté

délabré, un château de cartes

écroulé avec des oubliettes pour oublier.

L'as de coeur, où il est passé ?

 

25/10/2008

Petit poème absurde

fragile flash hagard

esclave de ses sentiments étouffants un peu à l'ouest

la colère part en fumée dans un hurlement froid

la bibliothèque lancinante de l'esprit

danse en rond et roule vers la nuit

et c'est quoi ce moulin là qui court devant moi ?

 

20:15 Publié dans Écrire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poèmes, poésie

18/09/2008

Quoi ? Un poème....

Question : Quoi de plus anti commercial qu'écrire des nouvelles de nos jours ?

Réponse : Écrire des poèmes !

Hélas , je ne peux m"empêcher de commettre ce crime de lèse modernité... Alors, en avant première, un extrait de mon prochain recueil de poèmes, oui, vous avez bien lu... un poème. Avant le roman, avant toute chose, parce que c'est vous, parce que c'est moi et bla bla bla, quelques rimes, voilà.

 

 

Ce sera la fin de l'automne

quand j'entendrai tes pas

et tes lèvres brûlantes s'approcher pour tout bas

prononcer et lisser mon nom comme un galet

et tes mains se glisser

sous le lourd pull de laine

pour découvrir ma peau

fiévreuse et rappeler

à ma chair endormie

qu'elle existe et qu'elle vit

lumineuse et sacrée

je l'avais oublié ou presque mais c'est vrai.


Je m'éveille, la chaleur m'envahit,

mes joues sont-elles toutes rouges ?

mes jambes soudain coton voudraient se dérober

et si là dans tes bras tu ne me retenais

mon coeur ivre de joie risquerait de voler,

de s'enfuir à jamais comme un oiseau sauvage

sur cet éclat de rire posé sur ton visage.


Je suis déjà là-haut

l'air vif est parfumé

par les feuilles tombées

et les brumes du soir

couleur d'ambre et de sable

rougis par le couchant.

Je t'attends, je t'attends

là où mes pensées folles prennent feu dans le vent

je t'attends, je t'attends ! Allez qu'est-ce que t'attends ?